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Alors
qu'au Sud les rebelles (unis) viennent de prendre l'importante Ville de Bosra, au Nord ouest Idlib
n'est pas loin de tomber.
Ces
deux fronts n'ont été possible qu'avec un apport important en armes et
munitions de l'extérieur.
Avec au même moment est apportée la précision suivante par un propos de John Kerry [ OLJ/AFP26/03/2015 ] :
Pour
Kerry, Assad est un « dictateur brutal sans légitimité pour diriger la
Syrie »
Le
secrétaire d’Etat américain John Kerry a réaffirmé mercredi que le président
syrien Bachar el-Assad était "un dictateur brutal sans légitimité pour diriger"
son pays, dix jours après avoir provoqué une polémique en déclarant qu'"il
faudrait négocier" avec le chef de l’État syrien.
Avant
de s'envoler pour la Suisse avec l'espoir de conclure un accord sur le
nucléaire iranien, John Kerry et son adjointe pour le Proche-Orient Anne
Patterson ont rencontré mercredi l'ancien président du Conseil national syrien
(CNS), Moaz Al-Khatib, qui pilota cette instance de l'opposition politique
syrienne modérée de novembre 2012 à avril 2013. Les trois dirigeants ont discuté
"des moyens de faire avancer une solution politique à la crise en
Syrie", selon un communiqué du département d'Etat. "Le secrétaire
d'Etat a réaffirmé notre engagement à œuvrer par toutes les voies diplomatiques
à une transition politique fondée sur les principes de Genève", a insisté
la diplomatie américaine.
En
été 2012, les grandes puissances -- Etats-Unis et Russie en tête -- avaient
rédigé un document appelé "Genève 1" appelant à mettre sur pied en
Syrie un gouvernement de transition ayant les pleins pouvoirs, mais sans
évoquer clairement le sort du président Assad. Une conférence de paix
"Genève 2" s'était ensuite tenue en janvier 2014 entre des
représentants du régime de Damas et l'opposition modérée, mais sans produire
aucun résultat. Les Etats-Unis ont toujours dit que cette transition devait se
faire avec des "éléments" du régime syrien, mais sans M. Assad qui
devait "partir". Washington avait toutefois ces derniers mois mis en
sourdine ses admonestations contre le président syrien. M. Kerry a
"souligné" devant l'opposant syrien Khatib que "Bachar el-Assad
était un dictateur brutal sans aucune légitimité pour diriger la Syrie".
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